Avec l’accroissement des besoins en énergie au niveau mondial lié à la progression inarrêtable du numérique, de nombreuses opportunités de carrière apparaissent dans le domaine. Pour alimenter les réseaux toujours plus importants de la planète, des secteurs entiers de l’énergie sont en pleine mutation afin de répondre aux attentes. Depuis de nombreuses années déjà, l’industrie offshore classique mais aussi l’éolien en mer recrutent donc à tour de bras.
Ces métiers très spécifiques, qui s’exercent dans des conditions particulières ont donc dû, par l’intermédiaire d’organisations mondiales, produire des réglementations adaptées afin notamment de préparer au mieux leurs équipes. Se former à la sécurité pour l’industrie offshore et éolienne est en effet non seulement indispensable pour protéger les salariés mais c’est aussi une obligation réglementaire, passage obligé pour tous les candidats à cette aventure professionnelle unique au monde. Explications.
Se former à la sécurité pour l’industrie offshore et éolienne, une obligation réglementaire
Les plateformes pétrolières ont été les premiers lieux de l’expérimentation du travail en mer sédentaire. Dès les premiers temps de cette industrie, de grandes organisations se sont constituées afin de produire un cadre réglementaire strict. L’objectif final était multiple. Il s’agissait autant de protéger la santé des travailleurs et de sécuriser les postes de travail que d’établir des nomes standardisées à un niveau international pour coordonner les actions à mettre en place.
Le travail en mer n’est en effet pas exempt de dangers. La rigueur des éléments, la proximité permanente de l’océan ou encore le particularisme des installations sont potentiellement dangereuses pour les travailleurs. Ceux-ci doivent donc impérativement se former à la sécurité pour l’industrie offshore et éolienne de manière spécifique. Et c’est justement ce que propose l’organisme spécialisé FMTC Safety, notamment à travers les formations GWO et Opito.
La formation GWO
La GWO pour Global Wind Organisation, a été créé grâce à la collaboration entre les différents acteurs mondiaux de ce secteur encore jeune mais très dynamique. L’idée sous-jacente à la constitution de ce groupe est de créer des conditions de travail optimales pour les travailleurs, en proposant aux employés de se former à la sécurité pour l’industrie offshore et éolienne et à ses spécificités. Elle est donc obligatoire pour pouvoir accéder à une plateforme ou à un navire en lien avec le secteur de l’éolien.
Le contenu de la formation de base, appelée Basic Safety Training, comporte 5 modules différents. Chacun d’entre eux aborde des sujets en lien avec les réalités du terrain. On y retrouve des enseignements autour des premiers secours, du travail en hauteur, de la survie en mer, de la lutte contre les incendies ou encore de la manutention. Les experts de FMTC Safety usent de méthodes pédagogiques innovantes et ludiques pour transmettre les apprentissages de manière pérenne, tout comme pour la formation opito.
La formation Opito
La formation Opito est plus ancienne que la formation GWO car elle a été mise en place par une organisation regroupant des acteurs majeurs des secteurs gaziers et pétroliers. L’Offshore Petroleum Industry Training Organisation a été crée en 1977 avec les mêmes objectifs que sa petite sœur de l’éolien la GWO : former à la sécurité pour l’industrie offshore et éolienne. Elle mène également un combat pour créer de nouvelles formes de compétences dans le secteur afin de promouvoir l’innovation et l’emploi sécurisé.
Son fonctionnement a servi de modèle a la GWO et on retrouve donc de nombreuses similarités dans le contenu de la formation Opito. Là encore, le cours de base, appelé Bosiet, est indispensable au travail sur les plateformes. La certification est délivrée après 3 jours de formation et elle reste valable pendant 4 ans avant de devoir être renouvelée. Sachez également que certaines formations dérivées de Opito sont indispensables pour travailler dans certains secteurs particuliers comme la certification CA-EBS pour travailler en Mer du Nord par exemple.