Les chasseurs de têtes doivent maintenir un dialogue constant avec les parties prenantes impliquées dans le processus de recrutement : d’une part, le client, et de l’autre, les candidats potentiels pour un poste. Lorsqu’il est question de recrutement de cadres exécutifs, les candidats se font plus rares, et les enjeux sont plus grands. La communication est d’autant plus cruciale pour mener à terme un mandat.
Établir une bonne relation avec son client
D’un côté, il y a le client. Il a mandaté une firme pour effectuer sa recherche de cadres, il s’attend à être maintenu au fait de l’avancement du dossier. Le chasseur de têtes doit favoriser un dialogue constant pour s’assurer de la satisfaction de son client, et ajuster le tir au besoin. Comme le processus complet de recrutement de cadres exécutifs s’échelonne sur plusieurs semaines, le client s’attend à des suivis réguliers et rigoureux sur l’avancée du mandat.
De l’évaluation du poste à pourvoir jusqu’à la sélection du futur leader, tout est question de communication dans le travail du chasseur de têtes. Le chasseur de têtes doit tenir son client au fait de l’état d’avancement de son dossier : les outils utilisés pour creuser le marché, les candidats potentiels approchés, les étapes de qualification des candidats, etc.
Au fil de son mandat, le chasseur de têtes peut aussi acquérir de l’intelligence de marché intéressante et pertinente pour son client. C’est également son travail d’en faire bénéficier son client.
Communiquer efficacement avec le candidat
De l’autre côté, il y a les candidats pour un poste. Dans sa recherche de cadres, les chasseurs de têtes doivent aborder un certain nombre de candidats potentiels. Plus un type d’emploi est rare ou en situation de rareté de main-d’œuvre, plus élevées sont les chances que les candidats qualifiés soient déjà en situation d’emploi. Il est d’autant plus important de faire preuve de tact dans son approche. Le chasseur de têtes représente son client en tout temps auprès des candidats ; sa façon de communiquer se doit d’être professionnelle, rigoureuse et irréprochable en tous points.
Qu’ils soient retenus ou non pour l’emploi, tous les candidats méritent d’être tenus au fait du dossier. Ils ont entamé un processus, ils se sont investis dans une démarche. C’est important de faire preuve d’empathie et d’écoute à leur égard.
Pour le candidat sélectionné, le chasseur de têtes est souvent le premier contact avec son futur employeur. Puisqu’il est l’intermédiaire entre le candidat et l’entreprise, c’est le rôle du chasseur de têtes de présenter les tenants et aboutissants du poste et de favoriser une bonne intégration dans l’entreprise.
Pour les candidats exclus, une rétroaction efficace et positive leur permet de tirer des leçons du processus de recrutement.
La communication, l’arme ultime du chasseur de têtes
Tout bon chasseur de têtes le sait : les compétences comportementales (soft skills) sont souvent aussi importantes à considérer que les compétences techniques (hard skills). Si ça vaut pour un futur leader, ça vaut tout bien pour le chasseur de têtes lui-même.
Le savoir-être, la persuasion, l’intelligence émotionnelle, le souci du service client, etc. : ce sont tous des compétences comportementales qui ont la communication en leur cœur. Le chasseur de têtes doit communiquer efficacement en tout temps pour mener à terme ses mandats, en ayant toujours en tête les intérêts de son client et les considérations des candidats.
M. François Piché-Roy
Président et consultant principal
PIXCELL, recruteurs d’élite
Piché-Roy a fondé la firme de recherche de cadres PIXCELL il y a bientôt cinq ans. Avec son équipe de conseillers, il accompagne les dirigeants d’entreprise, les conseils d’administration, ainsi que les professionnels ressources humaines dans leurs besoins de recrutement de cadres exécutifs. Son objectif : bien conseiller ses clients afin qu’ils recrutent, embauchent et fidélisent le gestionnaire idéal pour leur organisation.