On l’a toujours dit : il faut savoir séparer vie privée et vie professionnelle ! Mais vous pourriez avoir besoin d’aborder quelque peu l’aspect de votre vie privée en expliquant votre parcours professionnel et en admettant vos défauts. Dans ce cas, il faut vous y prendre de la meilleure des manières : ne vous attardez pas sur les aspects les plus « pathétiques » de votre vie. Faites court et surtout parlez sincèrement sans dénigrer les autres, sans dénigrer vos anciens employeurs, vos anciens supérieurs hiérarchiques, etc.
La préparation avant tout
Pour pouvoir assumer votre parcours et votre entrevue, il est important de vous préparer avant un entretien d’embauche. Il y a la lettre de motivation et le CV que vous devez bien mettre en page via des exemples de CV téléchargeables. Mais il y a également l’entretien proprement dit que vous devez avoir bien cerné pour vous préparer à toutes les éventualités de questions.
Il n’y a rien de plus agaçant pour un recruteur que de devoir faire un monologue lors de l’entrevue qui est censée être un échange. Il faut que vous soyez prêt à assumer les étapes les plus gênantes de votre vie. Il peut être nécessaire de simuler un entretien en vous entraînant chez vous avec quelqu’un d’autre.
Essayez d’aborder les aspects les plus « douloureux » de votre vie, sans en faire trop et sans perdre de vue votre objectif : séduire le recruteur pour accéder au poste convoité, par vos compétences surtout. Lorsque vous aurez bien trouvé l’orientation à votre discours, apprenez à vous exprimer simplement. Essayez de trouver jusqu’où vous pourrez parler et jusqu’où votre vie privée est-elle « intéressante » pour votre recruteur et lui permettra d’évaluer votre comportement.
Défauts professionnels : est-ce personnel ?
Certes, un entretien d’embauche aborde votre savoir-être pour vous valoriser, mais la question des défauts professionnels est aussi souvent posée par les recruteurs. Il s’agit d’un facteur de décision important, malgré son caractère qui peut paraître péjoratif. Au même que vos compétences, votre interlocuteur veut aussi vous jauger par rapport à vos « incompétences ». Il veut aussi mesurer votre capacité à vous intégrer au sein de l’entreprise pour évaluer votre savoir-être. Admettez vos défauts, mais pas tous… Voici quelques défauts professionnels jugés opportuns que vous pourrez aborder lors de votre entretien d’embauche, mais avec tact et stratégie.
1- La timidité, un « bon » défaut ?
La timidité peut être un défaut comme elle peut également être une qualité aux yeux du recruteur. Votre timidité peut en effet vouloir dire que vous avez besoin d’un peu de temps pour vous adapter à votre nouvel environnement de travail ou que vous préférez travailler seul pour optimiser votre productivité. Ne vous montrez pas pour autant timide dans tout. Pendant votre discussion, gardez vos dos bien droit et regardez votre recruteur dans les yeux. Votre timidité peut aussi vouloir dire que vous gardez votre calme, peu importe la situation.
2- Vous êtes obstiné ? Parlez-en !
Vous êtes d’un caractère à vous attacher avec acharnement à une manière d’agir ou à un projet ? Vous êtes donc obstiné, mais cela peut être une bonne chose. Par contre, ne vous contentez pas de le dire pour le dire à votre recruteur. Donnez des exemples concrets pour qu’il puisse comprendre le bon côté des choses par rapport à ce petit défaut qui ne vous quitte pas. L’obstination peut en effet traduire un autre caractère : vous ne baissez pas les bras face à une situation complexe. Vous aimez les défis et vous voulez vous battre jusqu’à l’aboutissement du projet que l’on vous confie et qui vous tient à cœur.
3- Votre caractère émotif
Vous êtes émotif, mais faites attention à la manière de le dire à votre interlocuteur. Il ne s’agit aucunement de lui avouer que vous pleurez à la moindre contrariété ou à la moindre critique. Expliquez votre petit défaut de manière positive. Dites à votre recruteur que votre émotion est pour vous une source de motivation. Lorsqu’un projet vous est confié, vous le tenez tellement à cœur que vous vous investissez pleinement jusqu’à sa réussite complète. De nombreux psychologues du travail estiment en effet que rien ne sert de bloquer les émotions au travail. Au contraire, c’est un caractère qui peut signaler des besoins nécessaires.
4- Le perfectionnisme, un mal pour un bien
Les travailleurs perfectionnistes sont nombreux à rendre systématiquement leur travail en retard. Le perfectionnisme s’avère donc être un piège dans le monde du travail. Il est donc important de faire comprendre à votre recruteur que vous n’êtes pas dans cet extrême. Que la dimension perfectionniste de votre caractère ne génère pas un mal-être chez vous et que vous êtes capable de vous remettre en question pour finir votre travail dans le délai imparti. Là aussi, donnez des exemples concrets.
5- La gourmandise, un peu d’humour dans un cadre sérieux
La gourmandise est un défaut, il paraît, mais peut tout à fait être utilisé comme un argument pour être recruté, à condition de le dire comme il faut. La gourmandise peut être un moyen subtil pour montrer à votre recruteur que vous aimez découvrir de nouvelles choses sans cesse et que vous n’avez pas peur des nouveautés dans les projets que l’on vous confie. Vote interlocuteur peut sourire, mais il peut trouver dans ce caractère un levier de développement dans les activités de l’entreprise.
6- Vous êtes bavard
Le mutisme n’a jamais été bénéfique ni pour l’employé, ni pour l’employeur. Mais il faut faire attention à ne pas exagérer et trop parler, au risque de déranger vos collègues qui pourraient avoir besoin de calme pour bien se concentrer dans leur manière de travailler. Être bavard au travail peut par ailleurs signifier que vous êtes sociable et que vous n’hésitez pas à aller vers les autres. Vous avez également l’habitude de travailler en équipe et êtes toujours ouvert aux débats et aux discussions pour faire avancer les choses ou pour améliorer le process au travail.