Savez-vous qu’à partir du 1er janvier 2024, l’âge de passage du permis de conduire est ramené à 17 ans ? Cette annonce a été faite par la Première ministre française Élisabeth BORNE. Cette réforme en débat à l’Assemblée nationale a pour but de favoriser la conduite des plus jeunes. Souhaitez-vous obtenir plus d’informations sur cette loi ? Retrouvez dans cet article l’essentiel de cette réforme sur la mobilité des plus jeunes et la sécurité routière.
Les changements apportés par la loi sur le permis de conduire dès 17 ans
Les changements significatifs apportés par cette loi sont la réduction du coût de la formation et des délais de passage du permis de conduire. En effet, cette loi offre la possibilité d’apprendre la conduite sur un simulateur. Elle étend la durée d’apprentissage sur simulateur de 5 heures à 10 heures facturées à des tarifs abordables. Ce qui permet au jeune conducteur de réaliser une économie d’environ 135 euros sur ces frais de formation.
Avec cette réforme, le candidat a la possibilité d’apprendre la conduite sur une boîte automatique. Ce qui lui permet de réduire la durée d’apprentissage de la conduite de 20 heures à 13 heures. Sur maaf.fr, vous découvrez toutes les informations utiles sur cette loi qui rend accessible le permis de conduire dès 17 ans à partir de janvier 2024.
L’objectif de cette réforme sur le permis de conduire
L’objectif principal de cette réforme est de faciliter la mobilité des jeunes conducteurs tout en garantissant la sécurité routière. L’obtention du permis de conduire à cet âge (entre 15 et 17 ans) offre au jeune conducteur une certaine indépendance dans ses déplacements.
De plus, cette loi a pour but de faciliter l’intégration du jeune conducteur sur un marché du travail de plus en plus dynamique. Cette loi apporte la solution pour les jeunes qui résident dans les régions rurales où les transports en commun sont peu développés ou parfois inexistants. Avec un apprentissage précoce de la conduite, le jeune conducteur contribue à une conduite plus sûre sur le long terme.
Obtenir le permis de conduire dès 17 ans : la démarche à suivre
Avec cette loi sur le permis de conduire dès 17 ans, le jeune conducteur doit nécessairement s’inscrire dans une auto-école. Cependant, cette inscription est préalablement accompagnée de l’accord de ses représentants légaux et de l’assureur du véhicule.
Lorsque cette condition préalable est remplie, le jeune candidat commence sa formation en deux étapes (la formation initiale et la conduite anticipée). La formation initiale est composée d’une partie théorique et d’une partie pratique.
La partie théorique permet au jeune mineur d’apprendre les enjeux de la sécurité routière et de passer l’épreuve du Code de la route. Avec la partie pratique, le jeune conducteur est appelé à effectuer au moins une vingtaine d’heures de conduite sous la supervision d’un moniteur d’auto-école ou d’un accompagnateur.
À la fin de la formation initiale, le jeune conducteur obtient une attestation de fin de formation initiale (AFFI). Avec ce précieux sésame, il peut commencer la conduite accompagnée. Il faut noter que cette attestation doit être transmise à la compagnie d’assurance.
La conduite accompagnée commence par un rendez-vous préalable de deux heures avec l’accompagnateur. Cette formation pratique se déroule sur une période minimale un an avec un minimum de 3000 kilomètres parcourus avec le candidat.
Un autre suivi est réalisé par l’école de conduite en guise de vérification pédagogique. C’est au cours de cette étape de vérification que les jeunes en conduite accompagnée pourront passer le permis dès 17 ans.
Les avantages de cette réforme sur la conduite des jeunes et la sécurité routière
La loi sur l’abaissement de l’âge du permis de conduire présente de nombreux avantages. Elle permet au plus jeune de bénéficier de nouvelles perspectives d’emploi et d’atteindre rapidement l’indépendance financière.
L’apprentissage précoce de la conduite permet au plus jeune (moins de 18 ans) d’être plus responsable, de peaufiner son mode de conduite tout en respectant les règles du Code de la route. De plus, avec cette loi, le jeune candidat bénéficie d’une aide financière de 500 euros.
Toutefois, cette aide est destinée pour les élèves des lycées professionnels qui se déplacent pour leur stage. Ce qui n’est pas le cas pour ceux de l’enseignement général. Par ailleurs, le permis probatoire reste tout de même maintenu afin d’assurer la sécurité routière.