C’est en 1952 que Kaoru Ishikawa crée un outil de gestion d’entreprise porté sur l’amélioration de la qualité. Connu aussi sous le nom de « diagramme en arêtes de poisson » ou de « diagramme de causes et effets », il est devenu un instrument de référence dans le monde des affaires. A l’instar des cartes mentales, il peut être allègrement détourné de son objectif premier pour servir également dans les études. Comment utiliser les diagrammes d’Ishikawa ?
Qu’est-ce qu’un diagramme d’Ishikawa ?
Un diagramme d’ishikawa est composé d’un ensemble de flèches. Une flèche centrale, disposée horizontalement, dirige l’attention vers le problème à traiter. Des flèches secondaires entourent la principale, symbolisant chacune une origine potentielle du problème. On en trouve 5 la plupart du temps, c’est pourquoi le diagramme est aussi parfois appelé « diagramme des 5M ». Elles font alors référence à des catégories classiques de causes possibles.
Ces causes sont la main-d’œuvre, les matières, le matériel, la méthode ou le milieu. On y aborde respectivement les questions des moyens humains, des matières premières, du matériel nécessaire, de l’organisation et de l’environnement de travail. Cependant, le diagramme d’ishikawa est personnalisable sur des sites spécialisés dans l’offre de solutions propices au travail d’équipe comme Miro. Utiliser les diagrammes d’Ishikawa y devient extrêmement simple, que l’on soit manager ou étudiant.
Utiliser les diagrammes d’Ishikawa pour une collaboration optimisée
Il est en effet possible d’utiliser les diagrammes d’Ishikawa dans de nombreux contextes : l’outil peut autant servir à identifier un problème qu’à en cerner les causes, mais aussi à réfléchir aux différentes manières d’atteindre un objectif donné. Sa première qualité est de permettre à un groupe d’individus de mettre en commun des idées, d’en visualiser la compilation et d’en tirer une synthèse. Il est utilisable dans le cadre d’un travail à distance de plus en plus en vogue dans le monde de l’entreprise mais aussi celui des études.
Seule la première étape de son utilisation suppose la réunion des participants en grand groupe. Il s’agira lors de cette réunion de cerner le problème ou l’objectif, puis de réfléchir ensemble aux axes de travail possibles. La mise en commun des différents points de vue et sensibilité permettra alors de constituer peu à peu le squelette du diagramme. Les 5 catégories de grandes causes peuvent servir de sources d’inspiration préalable, mais leur utilisation n’est bien sûr pas obligatoire. Des axes de réflexion se dégagent alors de manière concertée.
Un outil essentiel de collaboration à distance
Dès lors que cette étape a été franchie, ce qui suppose la possibilité de réaliser cette première réunion à distance, chaque flèche secondaire fait l’objet d’une étude approfondie. La seconde phase du travail permet divers modes d’organisation : les axes peuvent être analysés collectivement, mais il est également possible d’attribuer un axe à un individu ou à un binôme, et de se partager ainsi le travail avant une restitution finale. Ce moment sera celui de la mise au point du plan d’action. La mise en commun permet en effet de hiérarchiser l’importance des causes du problème ou de définir le meilleur moyen de parvenir à un objectif, tout en limitant les risques d’omettre un aspect important.
Si l’outil est déjà essentiel dans le travail en présentiel, utiliser les diagrammes d’Ishikawa s’avérera aussi nécessaire dans le travail à distance que peuvent l’être les espaces collaboratifs dans un bureau, une grande école ou une université. Associé au divers outils disponibles sur les plateformes des spécialistes, il permet autant l’efficacité que la dématérialisation des échanges, et donc d’engendrer à terme des gains de temps importants.